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Le seul accès au château se fait par la porte Saint Pierre. Ventes des billets en ligne ou à l'accueil du musée des Beaux-Arts.

Gautier, La repasseuse
Crédits

Gautier, La repasseuse, Caen, musée des Beaux-Arts © mba Caen

Fil d'Ariane

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Les villes ardentes

Art, travail, révolte 1870-1914

Du 11 juillet au 22 novembre 2020

L'exposition est présentée dans le cadre de Normandie impressionniste 2020, avec le soutien exceptionnel du musée d'Orsay

 

Du souvenir des événements de la Commune à la veille de la première guerre mondiale, la France traverse une période d’importantes mutations, économiques, politiques et sociales. La société industrielle centrée sur le travail inspire un certain nombre de peintres. Les impressionnistes, post-impressionnistes et naturalistes se retrouvent autour de ce même motif, marqués par une sensibilité à la réalité de leur temps. En s’attachant à la représentation des scènes de travail en ville entre 1870 et 1914, le musée des Beaux-Arts de Caen souhaite tout autant déplacer les oppositions habituelles de style, de genre et d’école, qu’élargir le regard porté sur l’art impressionniste, plus volontiers considéré comme un art d’agrément, attentif à la société de loisirs plus qu’à celle du travail. L’exposition mêlera quelques cent cinquante œuvres dessinées, peintes et sculptées réparties en huit grandes sections, pour une approche du paysage, des hommes et des femmes, de l’histoire sociale du travail en peinture.

Commissariat :Emmanuelle Delapierre directrice - conservatrice en chef du musée des Beaux-Arts de Caen et Bertrand Tillier, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Avec le mécénat du CIC Grand-Ouest et le partenariat de Télérama

 

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*Le musée au cœur de Normandie impressionniste 2020.

Pour sa 4e participation au festival Normandie impressionniste, le musée des Beaux-Arts de Caen place l'ensemble de ses expositions sous le signe des modernités urbaines. D'une exposition à l'autre, Villes ardentes, Fernand Léger et Gérard Fromanger, le visiteur s'engage dans une traversée dans l'histoire et les arts qui met en lumière autant de visions de la ville et des traces laissées par les activités humaines. Du XIXe siècle jusqu'à nos jours, c'est un monde en profonde mutation que les peintres observent : témoins d'une réalité et porteurs d'un puissant imaginaire social, ils décrivent le monde du travail et ses mutations, la transformation des paysages et des villes.

 

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Tarif

5,00 € / pers.

Le musée est gratuit pour les moins de 26 ans et pour tous les 1er week-end du mois

Infos pratiques

Visite virtuelle de l'exposition

Vous y étiez !

Chroniques ardentes

Commissaire de l'exposition, musicien.ne.s, comédiens, écrivain.ne.s, chorégraphe, plasticien.ne.s. ont choisi une œuvre de l'exposition et la mettent en regard d'un texte littéraire, d'une œuvre musicale, d'une création plastique…

 

Chroniques ardentes en famille

A toi de jouer !

Ecoute Laurette, Darius ou Louise et retrouve les tableaux qu'elles et il décrivent parmi cette galerie ci-dessous de dix huit oeuvres de l'exposition. Clique sur la photo pour voir l'image en entier.

L'exposition en musique

Les musicien.ne.s qui interviendront en concert ou en chanson dans l'exposition choisissent un tableau et le mettent en regard d'une oeuvre musicale…

 

Clément Lebrun, musicien, a choisi cette carte postale de l'intérieur d'une usine de coutellerie à Thiers, pour dialoguer avec Workers Union de Louis Andriessen, une des pièces qui sera jouée le 5 novembre 2020 au musée par l’Orchestre de Musique Expérimentale du DOC. 

https://mba.caen.fr/evenement/nuit-sonore

Le XIXe siècle voit l’essor du travail des femmes en même temps qu'émerge la reconnaissance des femmes artistes. Le programme musical imaginé par Gilles Treille, directeur artistique de l'ensemble Opus 14, a mis à l’honneur des autrices et compositrices nées au XIXe siècle : Mel Bonis, Lili Boulanger, Colette, Augusta Holmès, …Ces artistes étaient les contemporaines de deux peintres présentées dans l'exposition Léonie Humbert-Vignot et Marie Petiet, dont le tableau Les repasseuses (1882), du musée de Limoux, est présenté ci-contre. 

 

© Paul Signac, L’Ouvrier ou Le Démolisseur, 1896, Lithographie en noir et blanc, 56 × 45 cm, L’Isle Adam, Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq

Philippe Müller et Vincent Vernillat ont proposés une performance littéraire et musicale dans l'exposition. Ils ont sélectionné des chansons du travail et des révoltes, écrites entre 1886 et 1910, que Valentine Cohen et Vincent Granger interpréteront dans cette déambulation. En regard des tableaux, voici leur sélection à écouter.

 

© Henri Gervex, Le Quai de la Villette à Paris ou Le Coltineur de charbon, 1882, huile sur toile, Lille, Palais des Beaux-Arts, © photo RMN - Grand PalaisR. G. Ojéda

Maude Férey, violoncelliste et chanteuse, conçoit un programme de chansons pour l'exposition dont est extrait Work song de Nina Simone. Le « chant de travail » s'applique à toutes sortes de musiques vocales destinées à soutenir un travail dont elles épousent le rythme (chants de laboureurs, de piqueurs de riz, de bûcherons), et en particulier aux chants afro-américains nés de l'esclavage et qui sont une des origines du blues et du jazz.

Carte blanche à la jeunesse

Travailler dans l'avenir

Des étudiantes se saisissent du thème de l'exposition pour proposer leurs visions du travail dans le futur et imaginent des formes de résistances

Découvrez les 6 nouvelles de science-fiction écrites par des étudiantes du master Métier de la culture et du livre de l'atelier d'écriture de Belinda Cannone. Elles sont publiées et mises gratuitement à la disposition des visiteurs du musée. Belinda Cannone fera une lecture d'extraits le 21 octobre à 17h.

 

© Stanislas Lépine, Paysage, 1890, Huile sur toile, Collection peindre en Normandie

En résonance avec les paysages industriels des faubourgs représentés par les impressionnistes, les étudiants de l'ésam/Caen-Cherbourg s'emparent des cheminées d'usine et créent des paysages oniriques ou cauchemardesques.

Ces bannières ont été réalisées en monotype sur tissus par les étudiant.e.s de l’ésam Caen/Cherbourg par Melody Assailly, Virginie Bigot, Lena Matevski, Milton Modal, Jure Paponja, Louise Perrot et Onys Wang. Benjamin Hochart et Lina Hentgen, enseignant.e.s à l’ésam, et Julien Pelletier, responsable de l’atelier gravure, ont encadré ce module de travail de trois jours.

Lecture téléphonée

Les comédien.ne.s de la compagnie les 3coupsloeuvre vous proposent des lectures téléphonées de textes littéraires, poésies, nouvelles et chansons en regard des tableaux de l'exposition Les villes ardentes. Ecoutez les textes qui décrivent les conditions de vie du travail urbain à la fin du XIXe siècle. Que disent les écrivains des usines, des ouvriers, du travail des enfants, de la pénibilité au travail, de la grève, des soulèvements populaires…? Emile Zola, Victor Hugo, Arthur Rimbaud, Jules Vallès…s'intéressent à l'émergence de ce peuple laborieux.

Et demain? Comment s'écrit le travail du futur ? Parce que la "Science fiction libère des visions alternatives du travail contemporain"(1), nous avons sélectionné quelques nouvelles du Bal des actifs (collectif d'auteurs, aux éditions Lavolte), et suscité l'écriture de 6 nouvelles auprès d'étudiant.e.s du Master Métiers de la culture et du livre, de l’université de Caen, au sein d'un atelier d'écriture encadré par Belinda Cannone.

Nous n'oublions pas les plus petits qui pourront écoutez histoires, fables et comptines d'Anne Sylvestre, du Roi des papas, de Jean de La Fontaine ou du Petit Prince.

Faites l'expérience de cet échange. Contactez 3coupsloeuvre@gmail.com  pour choisir un texte et fixer un rendez-vous téléphonique avec un.e comédien.ne. C'est simple et gratuit !

 

(1) Alain Damasio, Libération, Frédéric Roussel, 25 janvier 2019

Archives du Calvados

A l'occasion de l'exposition, les Archives départementales du Calvados proposent  une présentation de leurs fonds d’archives au sujet de l’histoire industrielle du Calvados entre 1870 et 1914.

François Kollar

Du travail à l’oeuvre, François Kollar en noir & blanc et en couleurs

2 juin – 22 novembre 2020

Galerie Mancel du musée

Une exposition de l’Ardi – Photographies

En partenariat avec la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine Durant l’entre deux-guerres, François Kollar mène à la demande des éditions Horizons de France une grande campagne photographique intitulée « La France travaille ». De la même façon que les impressionnistes peignaient le quotidien de l’ouvrier bouleversé par l’industrialisation, Kollar confronte la représentation de la figure humaine et de ses gestes à celle de l’univers industriel

et de ses machines. Sa photographie empreinte d’humanisme et de modernité rend parfaitement compte du monde du travail marqué par la figure de l’ouvrier, le gigantisme des machines, la modernité de l’industrie.

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