Des Titans (1962) au très récent Méduse (2022) en passant par Percy Jackson et autre Choc des Titans, Méduse offre au cinéma son pouvoir immédiat de pétrification. Le 7e art qui aime à susciter le saisissement, la stupéfaction, la frayeur ou l’émerveillement, voit en elle son alter égo.
Extraits de films à l’appui, Jean-Luc Lacuve surveille pour nous les apparitions cinématographiques de la Gorgone ou en décrypte la présence symbolique. Il met ainsi en lumière la diversité des sources de sidération – monstruosité, révélation, émotion, pulsion - et l’esthétique de sa représentation; l’immobilité.
Mais que signifie pour le cinéma, dont l’essence a été d’émanciper l’image de sa fixité, de peindre le figement des visages ? Quelle nostalgie ou quelle critique esthétique, idéologique est à l’œuvre dans les arrêts sur image ou plans fixes ?
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